Organisé dans un contexte sanitaire marqué par la pandémie COVID-19, le CHAN au Cameroun a été la toute première compétition de football avec des supporters. Un défi que le Cameroun a relevé grâce au travail acharné de la commission médicale qui était constituée des médecins, kinésithérapeutes et des secouristes. Mais malheureusement ce travail n’a pas été récompensé à juste titre. Depuis le constat de cet abus, les concernés sont aux abois.
À côté des félicitations adressées aux comité local d’organisation du championnat d’Afrique des nations, se cache le traitement inhumain de ceux qui étaient dans les petits plats pour réussir cette belle fête continentale. Le personnel médical se plaint d’avoir reçu des traitements indignes à leur personne. « Pendant la compétition nous n’avons eu droit à l’eau, moyen de communication, argent de transport encore moins à la nourriture et c’est inhumain ça » peut s’indigner un concerné.
Malgré ces petits manquements les guerriers de la santé sont restés à leurs postes respectifs, le cœur à l’œuvre tout en espérant la rémunération en fin de compétition pourra tout compenser. Mais grande a été leur surprise de constater qu’il fallait apposer leurs signatures et empruntes pour percevoir 35 000 FCFA pour les médecin 25000fcfa et 20 000 FCFA pour les kinésithérapeutes en guise de frais de commission pour une durée de trois semaines. « C’est une grosse moquerie pour les mères et pères de famille que nous sommes. En 24 h maximum je peux gagner 25 000 FCFA mais dire à ma femme que j’ai fait trois semaines de compétition pour (çà) c’est très désolant à la limite c’est insultant, très insultant même quand nous savons que des sommes que nous devions recevoir ne ressemble même pas à ça » déclare un infirmier aux abois.
Face à cette injustice, les concernés se demandent bien si le ministre de la santé publique est au courant du traitement qu’on a réservé à ses poulains. « Pendant que nous bavardons ici, est ce que le ministre est même au courant de ce supplice qu’on a fait vivre ? on ne peut pas traiter des humains comme ça » conclut un kinésithérapeute.
Ainsi sont négliger ceux qui sont au four et au moulin pour faire rayonner le drapeau camerounais sur la scène internationale.
NJS
