Au mois de Mars 2021, le député de la nation Cabral Libii a été désigné comme le nouveau Président du Réseau Parlementaire pour le Sport (REPS). Il est donc revêtu de la responsabilité de contrôler la légalité des lois sportives au Cameroun. C’est à ce titre qu’il a tenu à s’indigner face à la crise juridique qui demeure à la Fédération Camerounaise de Football et à apporter une piste de solution pour la résolution de celle-ci.

Dans sa traditionnelle chronique, il décrit l’état actuel du football camerounais comme étant un reflet de la situation holistique du Cameroun : un pays où le droit n’est plus respecté.
Première irrégularité juridique observée par l’honorable, la loi en matière de litiges sportifs au Cameroun ne prévoit pas l’intervention des tribunaux de droit commun. Il existe en effet trois organes juridictionnels habilités à régler des litiges sportifs :
– au niveau de la fédération sportive nationale concernée
– au niveau de la Chambre de Conciliation et d’arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun
– au niveau du Tribunal Arbitral du Sport.
Deuxième irrégularité, une fois qu’une instance reconnue en toute légalité a apposé l’exequatur sur une sentence, celle-
ci ne peut plus faire l’objet d’un recours. Dans ce cas, la décision de l’assemblée générale extraordinaire du 02 février qui a vu la création du Comité Exécutif Provisoire dirigé par le Sénateur Albert Mbida, devrait être respectée. Or cette décision a été balayée d’un revers de la main par l’Etat du Cameroun.
Au regard de ces irrégularités, le Président du REPS implore le chef de l’Etat du Cameroun S.E Paul Biya de se saisir de cette affaire et de rétablir l’état de droit.
Cette sortie de l’honorable Cabral Libii ne sera pas du goût de M. Seidou Mbombo Njoya (Président ad interim de la FECAFOOT) qui continue de gérer les activités courantes de la Fédération au moment où l’affaire reste pendante dans les juridictions.

Cabral Libii toujours phénoménal dans ses sorties, une bénédiction de l’avoir