Litiges: La FECAFOOT croule sous le poids des recours.

Lors de la dernière assemblée générale extraordinaire de la FECAFOOT, le Président par intérim Seidou Mbombo Njoya condamnait avec la plus grande fermeté, le fait que le football se joue plus dans les tribunaux que sur les terrains. Il semblerait que cette situation ne soit pas prête de changer d’aussitôt.

Suite à la publication par la commission électorale de la liste des clubs des championnats départementaux habilités à prendre part aux processus électoraux, le néo candidat à la présidence de la FECAFOOT Emmanuel Mabouang Kessack a initié un recours en annulation de cette décision. L’ex-international camerounais relève la présence dans cette liste de 42 clubs fictifs et éligibles et s’interroge déjà sur le niveau de transparence des prochaines élections.

Au même moment, l’ex-secrétaire général de la FECAFOOT Benjamin Didier Banlock a porté plainte contre son Seidou Mbombo Njoya pour violations graves du code éthique de la FECAFOOT et introduit un recours pour annulation de la décision portant interdiction de service. Benjamin Didier Banlock accuse son ancien patron d’abus de pouvoir, d’harcèlement, de violation des textes et de détournement de fonds. Remplacé à son poste par Parfait Siki, Benjamin Didier Banlock aurait été mis à l’écart pour avoir refusé de s’allier au Président par intérim de la FECAFOOT pour combattre un candidat aux prochaines élections dont l’identité n’a pas fuité.

Enfin, malgré la décision du Tribunal Arbitral du Sport rendue en faveur de la FECAFOOT dans l’affaire l’opposant à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, le camp du Général Pierre Semengue a décidé de saisir cette fois-ci le tribunal Suisse.

En considération de tout ce qui précède, les querelles intestines à la FECAFOOT pourraient constituer un caillou dans la chaussure du Cameroun, au moment où le pays entame la dernière ligne droite pour les préparatifs de la CAN Total Energies 2021.