Accroché, le Cameroun assure la première place du groupe A devant un Cap-Vert encore en vie dans la course à la qualification (1-1).
Suite et fin du suspense dans le groupe A de cette Coupe d’Afrique des Nations. Après ses victoires contre le Burkina Faso, lors du match d’ouverture (2-1), puis contre l’Éthiopie (4-1), le Cameroun souhaitait assurer la première place et terminer avec les neuf points devant son public. Conceição alignait donc son équipe type avec Toko Ekambi et Aboubakar, meilleur buteur de la CAN avec quatre réalisations. Mais les Lions indomptables devaient se défaire d’un Cap-Vert désireux de se qualifier pour la phase finale.
Le onze du Cameroun pour affronter le Cap-Vert en clôture de la phase du groupe A.#TotalEnergiesAFCON2021 #TeamCameroon #CPVCMR pic.twitter.com/6FuP0vTsae
— Parlons Foot 237 (@ParlonsFoot237) January 17, 2022
Le Cameroun a encore vu son capitaine et attaquant trouver le chemin des filets. Après des doublés face à l’Éthiopie et au Burkina Faso, Vincent Aboubakar a encore brillé ce lundi soir. Profitant d’une belle déviation d’Harold Moukoudi sur un coup franc lointain, l’ancien Merlu a parfaitement ajusté le portier adverse (1-0, 39e), concrétisant ainsi une bonne première période camerounaise.

Avant ça, une lourde frayeur avant la pause, évitée de justesse par Moukoudi (44e), les Lions indomptables sécurisaient la première place du groupe.
Il a fallu un geste de grande classe pour venir briser le mur de la charnière centrale camerounaise, pourtant remaniée.
Alors que les Requins bleus peinaient à trouver le cadre pendant la majorité de la rencontre, la solution est venue d’une superbe inspiration de Garry Rodrigues. D’une madjer magique, le joueur de l’Olympiakos a marqué un but précieux pour le Cap-Vert dans cette CAN (1-1, 53e). Et enfin, parce qu’avec ce match nul, les Lions indomptables terminent sereinement premiers de leur groupe. Le Burkina Faso reste deuxième et le Cap-Vert troisième.
Pas de passe de trois, mais une première place convaincante pour le Cameroun d’Aboubakar.
Raphaël Manyaka
